« Ramzi est le premier peintre que j’ai découvert et que j’ai exposé. Originaire du Kurdistan sa peinture est fortement imprégnée de sa culture. Ses paysages, ses scènes de genre sont mystérieuses et nous transportent hors du temps. Il mélange pastels et peinture à l’huile avec une maitrise parfaite. C’est aussi un merveilleux conteur de ses tableaux. »
Stéphanie Peyrissac
 
Ramzi Ghotbaldin est né en 1955 à Khanaquine au Kurdisran,
Il est diplômé en 1975 de l’institut des beaux-arts, section graphisme à Bagdad. 
De 1982 à 1990, il s’engage dans la résistance kurde et vit dans les montagnes.
Après le gazage du Kurdistan irakien, il part vivre et travailler au Kurdistan iranien. C’est en 1990 qu’il est invité à Paris à l’occasion d’une exposition d’artistes kurdes. A partir de cette date, Ramzi s’installe et travaille en France. Il obtient la nationalité française.
L’artiste expose en France, en Europe et aux Etats-Unis régulièrement. En avril 2022, il remporte le prix de peinture de la Fondation Taylor. Créé par Renée Bernard, peintre (1906 - 2004). Ce prix récompense un artiste de talent dont les travaux révèlent une science de la composition ainsi qu’un souci particulier de l’harmonie des couleurs (réalité transfigurée, inspiration, poésie et sensibilité).
 
" Cette double appartenance détermine la singularité de Ramzi Ghotbaldin et la richesse de sa mémoire nourrit résolument une grande partie de ses premiers travaux parisiens. Aujourd’hui, âgé de 65 ans et vivant en France depuis plus de 30 ans, il arrive à pleine maturité, avec un parcours synthétisant des éléments culturels profondément inscrits en lui et un regard attentif à son environnement naturel.
Se situant à la périphérie de la mémoire et de l’imagination, Ramzi cherche à exprimer l’essentiel et l’atmosphère d’un lieu." 
Guy Cohen, juin 2020